« Le rapport individu- société organise l’être humain en exerçant obligatoirement une action contraignante sur l’individu.
Le premier mot que l’enfant prononce est « non » .
Quelle que soit le type de société, l’homme est toujours en position de conflit.
On peut supposer que la folie, résultat de ce conflit, est une dimension anthropologique fondamentale .
Elle est caractéristique de l’homme, qu’elle reste à l’état potentiel ou qu’elle s’actualise par des comportements déviants.
On pourrait alors définir la folie comme cette part de l’individu qui résiste à la socialisation : part que tout le monde possède à des degrés divers en fonction de l’action érosive de l’ordre social.
Considérer la folie comme maladie sociale implique par rapport au modèle médical un changement radical. Le regard n’est plus le même, il éclaire le phénomène de tout autre façon. »
Collomb H. 1980 - Pour une psychiatrie sociale
Le marketing de la folie - Sommes-nous tous fous ?
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